Italie et Saint-Siège : « Concorde », « collaboration », « sérénité »
ROME, Mardi 21 février 2006 (ZENIT.org) - « Entre l’Italie et le Saint-Siège, il y a concorde, collaboration et respect réciproque », titre aujourd’hui Radio Vatican, citant les paroles du cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano, qui parlait aussi de « sérénité », au terme des entretiens à l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège, le 20 février, à l’occasion de la réception traditionnelle pour l’anniversaire de la conclusion des Pactes du Latran, le 11 février 1929, complété par un accord de 1984.
La rencontre réunissait le président de la République italienne, M. Carlo Azeglio Ciampi, le président du Conseil, M. Silvio Berlusconi, le vice Premier ministre, M. Gianfranco Fini et les présidents de la Chambre des Députés, M. Pier Ferdinando Casini et du Sénat, M. Marcello Pera.
Le Saint-Siège était représenté par le secrétaire d’Etat, le Substitut pour les Affaires générales, Mgr Leonardo Sandri, le Secrétaire pour les relations avec les Etats, Mgr Giovanni Lajolo et le cardinal Attilio Nicora, président de l’Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA).
L’Eglise d’Italie était représentée par le cardinal Camillo Ruini, vicaire du pape pour Rome et président de la conférence des évêques.
Mais le cardinal Sodano a également exprimé, à l’issue de la rencontre sa préoccupation pour les événements du Nigeria, en disant : « le président Ciampi a dit avec justesse : ‘La tolérance ne suffit pas, il faut le respect’. Et nous, en Italie, nous devons continuer cette mission dans le monde. En cela, l’Eglise et l’Etat travaillent ensemble. Si nous disons aux nôtres : ‘Pas de liberté d’offenser’ ; nous devons aussi dire aux autres : ‘Pas de liberté de détruire et de tuer’. Mais au plan politique, nous devons faire jouer le concept de réciprocité, surtout lorsque l’on négocie, lorsque l’on voyage. Telle est la contribution que l’Italie et l’Europe en général peuvent apporter au progrès des Etats d’autres cultures, d’autres religions ».
